mercredi 31 août 2016

Naissance au Ciel du vénérable Henri Marie Boudon


Le 31 août 1702 
naissait au Ciel le vénérable abbé Henri Marie Boudon,
prêtre, 
grand archidiacre du Diocèse d'Evreux, 
serviteur dévot de Jésus-Eucharistie,
de sa sainte Mère, la bienheureuse et immaculée Vierge Marie,
et des saints Anges,
pauvre pécheur,
notre céleste Patron.

Comme tout anniversaire de décès, c'est tout à la fois un jour de tristesse mais aussi d'espérance. Car nous croyons en la vie éternelle et en la communion des Saints. Nous croyons que ce saint homme de Dieu, qui offrit toute sa vie, ses paroles et ses œuvres, ses joies comme ses peines pour la plus grande gloire de Dieu, son Salut et celui des hommes vers qui il était envoyé, tout ce qu'il vécu porte et portera encore du fruit pour la vie éternelle.

Prions-le pour le Diocèse d'Evreux pour lequel il se dépensa tant, pour son Evêque - S. Exc. R. Mgr Nourrichard -, pour tous ses fidèles et confrères dans le Sacerdoce.



Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « A la sainte Trinité »

O grand et unique Tout, manifestez-vous à vos pauvres et chétives créatures qu’elles voient votre Tout infini et le rien de tout l’être créé devant vous. Donnez votre sainte bénédiction à ce petit ouvrage tout dédié à votre seule gloire, afin qu’il serve à vous glorifier en votre divine vertu par votre sainte connaissance.

O Seigneur vous êtes mon Dieu, dès le ventre de ma mère j’ai été jeté entre vos bras, dès que j’en suis sorti.
Vous êtes mon appui dès que je suis venu au monde.
Vous êtes mon protecteur, dès ma jeunesse vous m’avez conduit et il ne m’a rien manqué, vous avez été avec moi dans tous mes maux et votre miséricorde m’a accompagné tous les jours de ma vie.
Ne me rejetez pas dans le temps de ma vieillesse et ne m’abandonnez pas lorsque ma force s’affaiblira.

Votre divine Providence, qui m’a toujours servi de la meilleure et de la plus fidèle des mères qui dispose des temps comme il lui plaît et qui en tient tous les moments en sa puissance, a voulu que le jour de ma naissance en cette terre d’exil fût un jour de samedi dédié à la très sainte Vierge, me l’ayant destinée pour être mon refuge dans tous mes besoins, et le quatorzième de janvier consacré en l’honneur du très doux Nom de Jésus : j’écris ceci le jour de cette solennité.

Ah ! Seigneur, souvenez-vous de vos bontés et de vos miséricordes que vous avez exercées envers votre pauvre chétif et indigne serviteur durant tout le cours de ma vie.

A cause de ce saint Nom et pour sa gloire, pardonnez tous mes péchés qui sont en grand nombre, comblez ma vieillesse de votre miséricorde, ne m’abandonnez pas dans les dernières années de ma vie, afin que je fasse connaître que vous avez rempli de vos biens celui qui était dans l’indigence, que vous vous plaisez à élever les petits, que vous êtes prompt à faire du bien, tendre à pardonner les fautes, patient dans les injures et magnifique dans vos faveurs.

O vous qui êtes mon espérance dès que j’ai sucé la mamelle, faites-moi la grâce de raconter vos assistances salutaires durant toute ma vie, et que ce qui m’en reste de moments soient tous des moments de votre gloire.

Seigneur, comme j’ai mis toute mon espérance en vous, que je ne sois jamais confondu ; soyez-moi un Dieu qui me protège et un asile assuré, vous êtes ma force, vous êtes mon refuge, continuez à donner ordre à vos Anges de me garder en toutes mes voies, afin que je marche sur l’aspic et le basilic et que je foule aux pieds le lion et le dragon, et que mon âme vous glorifie et vous bénisse, ô Père, ô Fils, ô Saint Esprit, et célèbre vos louanges et votre gloire éternellement.

Ainsi soit-il ! Ainsi soit-il ! Ainsi soit-il !




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