mardi 19 juillet 2016

Les vacances, temps propice pour lire de bons livres

Livres et lettres du vénérable abbé Henri Marie Boudon

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre 323

J’ai reçu hier une lettre du Canada ; l’un des grands vicaires m’écrit que notre bon Sauveur répand sa bénédiction sur les livres que sa miséricordieuse providence m’a fait donner au public ; il me dit qu’il les a distribués, celui de la très sacrée Vierge et des saints Anges, aux deux séminaires de Québec et de Montréal, au collège de Québec, à la grande congrégation, aux couvents des Récollets de Québec, aux deux maisons de l’hôpital général de Québec et de Montréal, aux deux monastères des Ursulines de Québec et des Trois Rivières.

Je lui avais mandé que c’était par les libéralités de l’un de mes amis, il m’écrit qu’il vous a recommandé à tous ceux à qui il a donné les livres et qu’il offrira le très divin Sacrifice pour vous. Il souhaiterait que vous continuassiez cette œuvre de Dieu pour quantité d’autres maisons ou assemblées dans le Canada qui n’en ont point eu.

J’ai de la peine à vous le proposer car c’est une dépense considérable, car il dit qu’il en faudrait encore au moins deux douzaines de chaque. Cependant je vous le propose simplement ; à la vérité, c’est une grande œuvre pour la gloire de notre bon Sauveur, de son immaculée Mère vierge et les bons anges.

En cela, en votre manière, vous ferez une grande mission en Canada et pour durer longtemps par les livres qui sont des prédications permanentes. Il dit qu’il lui resterait à en envoyer aux quatre résidences des RR.PP. jésuites qui sont à Montréal, à Laurette et à Saint-François, à deux couvents de Récollets qui sont aux Trois Rivières et à Montréal, à quatre ou cinq séminaires d’écoliers, à l’une de leurs maisons qui est à sept lieues de Québec, à neuf résidences des sœurs de la Congrégation établies en différents lieux, et dans une petite ville qu’on appelle Ville-Marie qui est dans l’île de Montréal et qui instruisent les filles composées de pensionnaires, d’écolières externes et de congréganistes externes, lesquelles s’assemblent chez elles les jours du dimanches et de fêtes et de quelques autres maisons. Il ajoute que les livres sont merveilleusement goûtés par les bonnes âmes.




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