jeudi 7 juillet 2016

C'est les vacances !!!

Les beautés de la création, en Normandie

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Au Dieu inconnu », 2e partie, chap. 1, Dieu inconnu dans la Création

« Au commencement le Verbe était, et le Verbe était en Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement en Dieu. Toutes choses ont été faites par lui et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui. »

« Reconnaissez, dit le Prophète, que le Seigneur est Dieu : c’est lui qui nous a faits », et nous ne nous sommes pas faits nous-mêmes.
C’est Dieu qui a créé toutes choses par la puissance de sa parole et par la souveraineté de son seul commandement. Il a établi ses ouvrages pour durer dans la suite de tous les siècles et il leur a prescrit leur ordre et leurs fonctions par une loi toujours ferme et inviolable. Sa magnificence est au-dessus des cieux et son nom admirable en toute la terre. Sa gloire reluit dans toute la terre et dans le ciel et il n y a que sa Majesté seule qui soit grande et sublime. Sa grandeur qui n’a point de bornes demande des louanges infinies.

Que les hommes lui rendent grâces pour sa bonté, qu’ils racontent ses merveilles, qu’ils lui offrent des sacrifices de louanges et qu’ils publient avec joie les œuvres de sa toute-puissance.

C’est lui qui fait seul les grandes merveilles, qui a créé les cieux avec une admirable sagesse, qui a affermi la terre sur les eaux, qui a fait les grands flambeaux du monde, le soleil pour présider au jour, la lune et les étoiles pour présider à la nuit. Il a créé la lune pour marquer les temps, le soleil a su quand il devait se coucher ; il a répandu les ténèbres et la nuit s’est formée. Il a fait la mer qui est si vaste et si grande et qui est remplie de poissons innombrables.

Il fait éclater sa gloire dans tous ses ouvrages et le Psalmiste les invite tous, avec les trois jeunes hommes dans la fournaise, à bénir celui qui les a créés, à célébrer ses louanges et sa gloire éternellement : le soleil, la lune, les étoiles, les créatures de la terre, les baleines et les dragons, les bêtes sauvages et les animaux doux et domestiques, les oiseaux, les montagnes, les collines, les gouffres et les abîmes des eaux.

Mais comment les créatures qui sont sans intelligence pourront-elles glorifier le Créateur de toutes choses, si ce n’est parce qu’elles donnent lieu, à celles qui sont intelligentes, les Anges et les hommes, à l’admirer et à le bénir en tout ce qu’il a fait ?

« Seigneur, dit le Psalmiste, les cieux annoncent vos merveilles et votre vérité dans l’assemblée des Saints ». Car, qui dans les nues égalera le Seigneur ? Les cieux annoncent la vérité de l’être de Dieu, car quelle créature pourrons-nous imaginer qui aurait pu les produire ? Les cieux racontent sa gloire et le firmament publie qu’il est l’ouvrage de ses mains ; ce n’est point un langage ni des paroles dont on n’entende point la voix ; car le bruit en a retenti par toute la terre et les paroles, jusqu’aux extrémités du monde.

Ils font assez voir qu’ils ne se sont pas faits eux-mêmes et, en même temps, ils font connaître qu’il y a un Dieu qui les a créés.
Le soleil qui part du plus haut des deux et qui retourne encore jusqu’au lieu qui en est le plus élevé, comme parle l’Écriture, sans qu’il y ait personne qui se cache à sa chaleur qui est si admirable, dans la vitesse de sa course, si réglé dans ses mouvements, si brillant dans ses clartés, ne montre-t-il pas dans un grand jour la magnificence et la grandeur de son Créateur, et ne le publie-t-il pas avec la lune et les étoiles qu’il est le Dieu de la lumière et la lumière même ?

Qu’il est doux à la vue de ces astres pleins de clartés, et à la vue des cieux, de se souvenir de la Jérusalem céleste, du ciel de gloire dans lequel Dieu habite, qui renferme des beautés inénarrables et qu’il destine à tous ceux qui l’aiment en vérité ?

Quelle consolation et quelle joie d’apprendre de ses promesses ; que nous irons dans la maison de ce Seigneur laquelle sera notre demeure pour jamais !




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