Prions pour nos chers défunts

2 novembre - jour de prière de suffrage pour tous nos frères défunts.
Les prêtres sont invités à célébrer trois Messes pour les âmes bénies du Purgatoire.
Ne négligeons pas les trésors infinis de la grâce !

Du 1er au 8 novembre, si nous avons les dispositions requises :

- être en état de grâce en se confessant dans les 8 jours et recevant l'absolution sacramentelle ;

-assister à la sainte Messe et communier au Corps très saint du Sauveur présent dans le Saint Sacrement ;

-prier aux intentions du Pape pour l'unité de l'Eglise, pour l'évangélisation de tous les peuples et le Salut de tous les hommes ;

-visiter un cimetière et prier pour les défunts en Purgatoire ;

alors nous pouvons recevoir quotidiennement la grâce de l'indulgence plénière pour nos chers défunts. 

Prions pour tous nos chers frères qui sont purifiés par l'amour de Dieu, qui, un jour prochain, entreront dans sa gloire, mais qui, pour l'instant, comptent sur nos prières, notre amour et notre charité envers eux. Saint mois de contemplation des saints et de prière pour les défunts !

La seule chose devant laquelle nous sommes tous égaux, la mort. Et nous aurons à rendre compte des talents que le Seigneur nous a confiés. Prions pour tous les défunts, spécialement ceux qui sont oubliés, pour lesquels personne ne prie.

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « L’amour de Dieu seul », partie III

Christ à la colonne. De quel amour
sommes-nous aimés !

Lorsque le feu prend quelque part on s’empresse d’y porter secours et l’on blâme avec raison celui qui hésite à y courir, soit de nuit, soit de jour. Peut-on faire moins pour des âmes qui brûlent qu’on ne ferait pour une chétive maison ? 

L’indifférence sur ce point ne serait-elle pas un signe qu’on croit peu au feu du purgatoire aussi bien qu’aux autres vérités chrétiennes ?

Il faut faire offrir le très saint sacrifice de la messe autant de fois qu’on le peut faire et au plus tôt, et dès le même jour du décès si cela se pouvait.

Secondement, on doit leur procurer tous les secours possibles en premier lieu par le très saint sacrifice de la messe.

En second lieu par l’application des indulgences que l’on peut gagner pour les défunts car c’est une application des mérites de notre bon Sauveur Jésus Christ, ce qui est inestimable, et pour ce sujet ceux qui ont des médailles bénites doivent savoir le pouvoir qu’elles donnent pour cela ou celui qu’ils peuvent avoir par d’autres voies comme à raison des associations ou des ordres dont ils sont ou en quelqu’autre manière.

Messe de Requiem et de suffrage
pour les défunts. Enluminure

En troisième lieu, par des œuvres de miséricorde, aumônes, visites des hôpitaux, des prisons, des pauvres honteux et autres choses semblables.

En quatrième lieu, par des jeûnes, veilles, disciplines et autres mortifications corporelles, sans oublier celles de l’esprit que l’on peut offrir pour elles.

En cinquième lieu, par des prières, oraisons et même les jaculatoires, soupirant souvent pour leurs besoins en la présence de Dieu et demandant à notre bon Sauveur l’application de ses satisfactions.

C’est là le souverain remède à leurs maux : offrir au Père éternel les peines intérieures et extérieures de son Fils bien aimé, toutes ses actions, souffrances, tous ses mérites et satisfactions, pour ces pauvres âmes.

Troisièmement, l’on ne doit pas se lasser de les secourir car, enfin les jugements de Dieu sont des abîmes, et il y a eu même des saints qui ont beaucoup souffert dans ces flammes purifiantes pour quelques fautes très légères.