dimanche 18 octobre 2015

Canonisation des époux Martin. Saint Louis et Sainte Zélie, priez pour nous, pour la défense de la famille et pour notre pays

La famille Martin
D'une poésie de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, en l'honneur de sa famille, et plus spécialement de son père

Rappelle-toi qu’autrefois sur la terre
Ton seul Bonheur était de nous chérir
De tes enfants exauce la prière
Protège-nous, daigne encore nous bénir.

Rappelle-toi ta bien-aimée Marie
Ta fille aînée, la plus chère à ton cœur
Rappelle-toi qu’elle remplit ta vie
Par son amour, de charme et de bonheur.

Tu retrouves là-haut notre Mère chérie
Qui t’avait précédé dans la sainte patrie
Maintenant dans les cieux, vous régnez tous les deux
Veillez sur nous, veillez sur nous.

Rappelle-toi ta belle perle fine
Que tu connus faible et timide agneau
Vois-la remplie d’une force divine
Et du Carmel conduisant le troupeau.

Rappelle-toi de l’ardente prière
Que tu formas pour ta troisième enfant
Dieu t’exauça car elle est sur la terre
Comme ses sœurs, un beau lys très brillant.

Le reliquaire des saints époux Martin, Louis et Zélie, à Lisieux
Tu retrouves là-haut notre Mère chérie
Qui t’avait précédé dans la sainte patrie
Maintenant dans les cieux, vous régnez tous les deux

Veillez sur nous, veillez sur nous.

Rappelle-toi de ta chère Céline
Qui fut pour toi comme un ange des cieux
Lorsqu’un regard de la face Divine
Vint t’émouvoir par un choix glorieux.

Rappelle-toi de ta petite Reine
L’orpheline de la Bérésina
Rappelle-toi que sa marche incertaine
Ce fut toujours ta main qui la guida.

Tu retrouves là-haut notre Mère chérie
Qui t’avait précédé dans la sainte patrie
Maintenant dans les cieux, vous régnez tous les deux

Veillez sur nous, veillez sur nous.

Une belle et sainte famille
Ô Papa ! Souviens-toi qu’aux jours de son enfance
Tu voulus pour Dieu seul garder son innocence
Et de ses blonds cheveux qui ravissaient tes yeux

Rappelle-toi ! Rappelle-toi que dans le Belvédère
Tu l’asseyais toujours sur tes genoux
Et murmurant alors une prière

Tu la berçais par ton refrain si doux.

Rappelle-toi du radieux dimanche
Où la pressant sur ton cœur paternel
Tu lui donnas une fleurette blanche

Lui permettant de voler au Carmel.

Maintenant tes enfants t’adressent leur prière
Ils bénissent ta croix et ta douleur amère
Sur ton front glorieux
Rayonnent dans les cieux
Neuf lys en fleur.


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