samedi 25 avril 2015

Eglise de Martyrs - Que faisons-nous de notre foi et de notre amour du Christ ?

Dieu seul ! Dieu seul ! Dieu seul !
Est-ce bien vrai ?
En ces temps terribles pour bon nombre de nos frères de par le monde qui sont attaqués à cause de leur foi ; nous Chrétiens, ayant la grâce de pouvoir vivre dans un pays encore libre, nous devons prendre nos responsabilités.

Comment, comme disciples du Christ, osons-nous encore nous plaindre, mépriser Dieu et son Eglise, ses Sacrements, alors que nous pouvons en user si librement ?

Des prêtres, nous en manquons en France, mais nous en avons !
Des églises, nous en avons aussi, même si elles ne sont pas toujours ouvertes. Mais à qui la faute quand les Chrétiens ne viennent même plus à la Messe, ne prient plus, n’adorent plus, ne méditent plus les mystères du saint Rosaire… alors qu’on serait prêt à faire des kilomètres pour s’amuser, visiter, ou simplement faire ses courses. Pourquoi le Seigneur enverrait-il encore des vocations si c'est pour ne pas révérer le Sacerdoce voire même le mépriser par nos paroles, en famille.

Dieu est bien peu aimé. Mais que vivent nos frères persécutés ?
Eux, ils vont à la Messe !
Eux, ils se confessent !
Eux, ils prient !
Car sans le Christ, nous ne pouvons rien faire, et ils en ont bien conscience, terriblement.

Prenons nos responsabilités. Prions, confessons-nous, sacrifions-nous, faisons pénitence et portons de dignes fruits de sainteté pour le bien du corps entier. Nos frères persécutés comptent sur nous.

Sa Sainteté le Pape François Ier en prière.
Nous devons prier pour eux, avec eux. Nous devons pardonner à nos ennemis et prier pour la conversion des pécheurs.
Rappelant l’histoire du protomartyr saint Etienne, le Pape François Ier, lors de la Messe célébrée mardi 21 avril dernier, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, a rappelé dans son homélie les nombreux martyrs d’aujourd’hui.

 «De nos jours, combien d’"Etienne" y a-t-il dans le monde !». 
 «Pensons à nos frères égorgés sur la plage de Libye ; pensons à ce jeune garçon brûlé vif par ses camarades parce que chrétien ; pensons à ces migrants qui en haute mer sont jetés à l’eau parce que chrétiens ; pensons - avant-hier - à ces Ethiopiens, assassinés parce que chrétiens».
«Tant d’autres que nous ne connaissons pas, qui souffrent dans les prisons parce que chrétiens».
«L’Église est l’Église de martyrs : ils souffrent, donnent leur vie et nous recevons la bénédiction de Dieu pour leur témoignage».
«Il y a aussi les martyrs cachés, ces hommes et ces femmes fidèles à la force de l’Esprit Saint, à la voix de l’Esprit, qui cheminent, qui cherchent des routes nouvelles pour aider leurs frères et mieux aimer Dieu».
«Ils sont suspectés, calomniés, persécutés par tant de sanhédrins modernes qui se croient maîtres de la vérité». 
Martyrs coptes en Libye," icône" moderne en l'honneur de leur martyre
Et le vénérable abbé Henri Marie Boudon de nous rappeler que l’ennemi véritable, celui de nos âmes et de tout bien, c’est le démon. Même ceux qui assassinent sont des victimes. Nous devons prier pour nos bourreaux pour qu'ils deviennent nos frères. 

L'ennemi, c'est le démon. Combattons-le par une vie de foi, d’espérance et de charité.

« L’homme de Dieu », partie III

Voilà la guerre commune à tous les hommes : avec les démons ; mais celle du Père Seurin avec les esprits de l’enfer a été extraordinaire, ayant eu à les combattre dans la possession des religieuses et dans la possession et obsession qu’il en a lui même soufferte.

~ C’était avec ces puissances que le Père avait à combattre, il y avait quelque temps qu’il était déjà obsédé par les démons lorsque la déclaration ouverte de la guerre se fit. Un soir, dans un parloir qui répond à l’église des religieuses en la seule présence de Dieu et de ses anges, c’est là que se donna le défi général d’un combat bien étrange qui devait durer de longues années.
« J’ai commencé, lui dit le démon, à te faire sentir mon pouvoir, mais tu verras bien d’autres choses ; j’ai bien d’autres forces que tu ne penses ! Tout l’enfer se bandera contre toi, je me servirai même des magiciens, je te rendrai tout à fait misérable, le traitement que je te ferai sera si rude et si étrange que tu auras tout lieu de te repentir de ton entreprise et tu seras contraint toi-même de demander à en sortir ; je ferai contre toi des choses si extraordinaires et si inouïes que ceux de qui tu dépends, à qui nous donnerons comme il faut de l’émotion contre toi seront obligés de te faire quitter, tu en sauras bientôt des nouvelles. »

Mais le Père, demeurant dans une fermeté inviolable, sans aucunement s’étonner, lui répondit :
« Je ne crains point toutes tes menaces : tous les tourments dont tu penses m’épouvanter ne servent qu’à me redoubler le courage puisqu’il n’y a rien que je désire davantage ! »

 Il pouvait, pour lors, se souvenir des paroles toutes de feu de saint Ignace le martyr :
« Je ne me soucie pas de souffrir tous les tourments des diables pourvu que j’aie Jésus-Christ. »

La foi, l'espérance et la charité, notre rempart contre
le démon et la barbarie du péché
Il pouvait pour lors s’écrier avec l’Apôtre :
« Qui nous séparera donc de la charité de Jésus Christ ? Sera-ce l’affliction ou les déplaisirs, ou la faim, ou la nudité, ou les périls, ou la persécution, ou l’épée ? ainsi qu’il est écrit : On nous fait sans cesse mourir pour l’amour de vous, on nous traite comme des brebis que l’on destine à être égorgées ; mais au milieu de tous ces maux, nous demeurerons victorieux par le secours de celui qui nous a aimés car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les vertus, ni les choses présentes, ni celles qui sont à venir, ni la force, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne nous pourra jamais séparer de l’amour que Dieu nous porte en Notre Seigneur Jésus Christ. » (Rom VIII,35-39).

Le Père avait mis toute sa confiance en celui en qui l’on peut tout, ainsi il ne craignait rien ; ainsi il disait au démon :
« Si tu as l’enfer et la magie contre moi, j’ai pour moi le ciel et ses anges. »

Et il avait Jésus Christ, le Dieu du ciel, c’est ce qui faisait qu’il se moquait même des démons.

Une sainte âme avait eu une connaissance surnaturelle des maux extrêmes qu’il devait souffrir, dont la seule idée la laissa dans une grande frayeur, mais elle fut consolée en voyant une main céleste étendue sur lui qui le protégeait.

Le Père disait avec grande raison qu’il ne pouvait se délier des conduites de Dieu : c’est ce qui lui fit écrire à l’une de ses tantes qui était religieuse :
« Ma très honorée tante ; Je suis un peu fâché contre vous de ce que les accidents que Dieu permet qui m’arrivent vous font entrer en défiance jusqu’à désirer que je quitte le champ de bataille ; cela me semble indigne de l’esprit de Jésus Christ. Vous me faites un grand tort et, si vous n’étiez ma tante, je pense que vous me fâcheriez. C’est trop peu de chose que des diables à celui qui a tout quitté pour ne trouver que Dieu pour lui donner de la peur ! Entrez donc dans l’abandon de vous même et de ceux qui nous touchent entre les mains de la divine providence. »


Saints Martyrs, apprenez-nous le vrai courage des enfants de Dieu dans notre quotidien.


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