samedi 21 février 2015

Samedi des Cendres : faisons pénitence et recherchons le bien en toute chose


De saint Syméon le Nouveau Théologien

Autre chose en effet est d’être tombé dans une foule de fautes et de désespérer de son propre Salut ; autre chose de pratiquer le mal comme si c’était le bien et d’avoir l’assurance qu’on fait le bien.

Dans le premier cas en effet, vient-on à être instruit de la pénitence et de l’amour de Dieu pour les hommes, à apprendre qu’il n’est pas une multitude de péchés que n’efface la pénitence, que « là où a abondé le péché, a surabondé la grâce», et qu’« il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent », (alors) peut-être un jour se reprendra-t-on et, touché de componction, aura-t-on le désir de voir sa conscience délivrée de ces fautes sans nombre et soulagée de cet insupportable fardeau, peut-être se relèvera-t-on et comptant pour rien tout le reste, je parle des choses de cette vie, entrera-t-on avec ferveur dans la voie du repentir.

Mais dans le second cas où il est plus difficile de se redresser, on renonce entièrement à se soigner par de tels remèdes : comment en effet accepterait-il seulement d’être soigné, celui qui ne se laisse pas convaincre qu’il gît malade ou blessé ? Impossible !

La confession fait fuir le démon et nous fait resplendir
des grâces du Saint Esprit, icône

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