dimanche 11 janvier 2015

De la pauvreté de la crèche et de la véritable richesse de posséder Dieu seul

Icône de la grotte de la Nativité









Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre 237,

Quand toute la terre se renverserait, on serait inébranlable ; on vit toujours content, et tous les hommes et les démons ensemble ne peuvent altérer un moment la paix divine dans le fond de l’âme d’un homme qui veut tout, et qui ne veut rien tout ce que Dieu veut, et rien de ce qu’il n’ordonne pas.

Or, quoique Dieu ne puisse vouloir le mal du péché, il veut le mal de la peine qui en arrive, et les incommodités qui suivent. Après tout, comment savoir un Dieu – Homme qui dit de lui-même qu’il n’a pas où reposer sa tête, pendant que les oiseaux ont des nids et les renards des tanières, et vouloir encore être bien logé ?

Je regarde comme une grâce infiniment précieuse, infiniment estimable, de n’avoir aucun logement à moi, ce qu’en vérité je ne voudrais pas changer, avoir les palais les plus magnifiques du monde. N’est-il pas vrai que le premier logement du grand Dieu des éternités dans le temps a été une pauvre crèche dans un antre ?




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