mercredi 1 mai 2013

1er mai, Saint Joseph travailleur

Ce petit brin de muguet vous est offert par la Société Henri Marie Boudon, vous assurant que rien n'aura été reversé aux agitateurs sociaux, communistes, révolutionnaires et autres anticléricaux !

« L’homme de Dieu en la personne du Rev. Père Jean Joseph Seurin, de la Compagnie de Jésus », 2e Partie, chap. V, De son amour ardent pour le glorieux saint Joseph dans l’union avec Notre Seigneur Jésus Christ 

Saint Joseph et l'Enfant Jésus, par Guido Reni
            Saint Joseph est l’incomparable entre les saints parce que ses grâces n’ont rien eu qui les égale parmi les pures créatures, si l’on excepte sa virginale épouse qui ne peut souffrir de comparaison dans l’être purement créé.

            C'est une vérité que nous écrivons avec toute la joie dont nous sommes capables voulant de tout notre cœur prendre part à tout ce qui regarde l’admirable Mère de Dieu, un million de fois plus qu’à tout ce qui touche nos propres intérêts. Mais à la réserve de cette bien aimée fille du Père éternel, saint Joseph est l’incomparable ; car duquel des saints et même des Anges peut on dire qu’il a été l’époux d’une Mère de Dieu, le père putatif et nourricier de celui qui a créé l’univers et qui donne la nourriture à tout ce qui la reçoit.

            Mais ce qui est étrangement surprenant c’est qu’il a eu pour sujet un Homme Dieu devant qui les puissances des cieux tremblent. Ces grâces relèvent à la hauteur d’une gloire inexplicable et jettent l’étonnement parmi tout ce qu’il y a de plus sublime dans le paradis. Toutes ces grandeurs ont pour fondement l’union qu’il a eue avec Notre Seigneur Jésus Christ qui ne peut souffrir de comparaison entre les justes, non plus que dans ses grâces, à cause de la part qu’il a eue au mystère de l’incarnation.

            Il ne faut donc pas s’étonner s’il a été le saint de la grande et tendre dévotion du P. Seurin. Cet homme de Dieu portant ses inclinations où Jésus avait mis les siennes, c’est ce qui lui avait donné un amour indicible pour cet admirable saint, dont il voulut même porter le nom pour témoigner en toutes façons qu’il était tout à Joseph, parce que Joseph était tout à Jésus. Il y avait déjà plusieurs années qu’il l’honorait d’un culte particulier avant sa venue à Loudun mais les prises qu’il eut en ce lieu avec les démons lui servirent d’occasion pour faire des progrès merveilleux dans une dévotion si juste et si solide.

            Ce fut par cette dévotion, jointe à celle de la très pure Vierge, qu’il triompha glorieusement de toutes les puissances de l’enfer. Il eut recours à cet illustre saint dans une grande confiance et mit d’abord toute l’affaire de la possession sous sa puissante protection. Il la commença par une neuvaine qu’il fit en son honneur, avec les sentiments et l’application d’une dévotion extraordinaire, et il obligea la Mère des Anges (religieuse ursuline de Loudun) qui était possédée, de le prendre durant quelque intervalle où elle était libre pour son père et pour son protecteur. Ce dessein d’agir sous la protection d’un si grand saint fit peur aux démons dès le commencement, mais dans la suite ils en ressentirent de si grands effets contre eux qu’ils furent contraints d’avouer que le Père avait fait une chose bien agréable à saint Joseph. Et à la fin, Léviathan, le diable d’orgueil fut chassé par ce saint qui a été admirable en son humilité et il apparut même à la Mère des Anges, lui promit sa délivrance, et lui ordonna de dire de sa part au Père qu’il eût bon courage au milieu de toutes les contradictions qu’il souffrait.



A tous, très saint mois de Mai, 
le mois le plus beau, le mois de Marie notre Mère.




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