dimanche 7 octobre 2012

Le 11 octobre prochain, ouverture solennelle de l'Année de la Foi

Logo pour l'année de la Foi.
La barque de Saint Pierre ;
le mât de la Croix ;
les voiles "IHS" - Iesus humanum Salvator
(Jésus - Sauveur des hommes) ;
et le soleil eucharistique.

Notre Saint Père le Pape Benoît XVI a décidé d'offrir à l'Eglise une Année de la FoiLes Chrétiens, tous quelque soit leur état, ont besoin de se former, de demander à Dieu, comme les Apôtres, qu'Il augmente en nous la foi, afin d'être de meilleurs témoins

Cette année, l'Eglise célébrera le 50e anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II et le 20e anniversaire de la promulgation du Catéchisme de l'Eglise Catholique par le bienheureux Jean Paul II. 

Nous aurons l'occasion de nous replonger aux sources de la foi pour la fortifier. Comme l'enseigne S. Pierre, il nous faut savoir rendre compte de notre foi et de notre espérance à quiconque nous le demande. Et donc, tout au long de l'année, ce blogue nous offrira, avec le logo et le libellé de l'Année de la Foi, un ensemble de catéchèses qui nous fortifierons en cette si belle et nécessaire vertu théologale

Extraits de la lettre apostolique en forme de 
Motu Proprio Porta Fidei 
du souverain pontife Benoît XVI, 
par laquelle est promulguée l'année de la Foi.


Allégorie de la Foi, gravure

            1« La Porte de la Foi » (cf. Ac 14, 27) qui introduit à la vie de communion avec Dieu et permet l'entrée dans son Église est toujours ouverte pour nous

Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme. Traverser cette porte implique de s'engager sur un chemin qui dure toute la vie. 

Il commence par le baptême (cf. Rm 6, 4), par lequel nous pouvons appeler Dieu du nom de Père, et s'achève par le passage de la mort à la vie éternelle, fruit de la résurrection du Seigneur Jésus qui, par le don de l'Esprit Saint, a voulu associer à sa gloire elle-même tous ceux qui croient en lui (cf. Jn 17, 22). 

Professer la foi dans la Trinité - Père, Fils et Saint-Esprit - équivaut à croire en un seul Dieu qui est Amour (cf. 1 Jn 4, 8) : le Père, qui dans la plénitude des temps a envoyé son Fils pour notre salut ; Jésus-Christ, qui dans le mystère de sa mort et de sa résurrection a racheté le monde ; le Saint-Esprit, qui conduit l'Église à travers les siècles dans l'attente du retour glorieux du Seigneur.

Les Pères conciliaires durant l'une des sessions...

            2. Depuis le commencement de mon ministère comme Successeur de Pierre, j'ai rappelé l'exigence de redécouvrir le chemin de la foi pour mettre en lumière de façon toujours plus évidente la joie et l'enthousiasme renouvelé de la rencontre avec le Christ. Dans l'homélie de la messe pour l'inauguration de mon pontificat je disais : « L'Église dans son ensemble, et les pasteurs en son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l'amitié avec le Fils de Dieu, vers celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude » rive désormais fréquemment que les chrétiens se préoccupent davantage pour les conséquences sociales, culturelles et politiques de leur engagement, continuant à penser la foi comme un présupposé évident du vivre en commun. 


... du Concile Vatican II, il y a 50 ans.
En effet, ce présupposé non seulement n'est plus tel mais souvent il est même nié. Alors que dans le passé il était possible de reconnaître un tissu culturel unitaire, largement admis dans son renvoi aux contenus de la foi et aux valeurs inspirées par elle, aujourd'hui il ne semble plus en être ainsi dans de grands secteurs de la société, en raison d'une profonde crise de la foi qui a touché de nombreuses personnes.


            3. Nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide et que la lumière soit tenue cachée (cf. Mt 5,13-16). Comme la samaritaine, l'homme d'aujourd'hui peut aussi sentir de nouveau le besoin de se rendre au puits pour écouter Jésus qui invite à croire en lui et à puiser à sa source, jaillissante d'eau vive (cf. Jn 4,14). 

Nous devons retrouver le goût de nous nourrir de la Parole de Dieu, transmise par l'Église de façon fidèle, et du Pain de la vie, offerts en soutien de tous ceux qui sont ses disciples (cf. Jn 6, 51). L'enseignement de Jésus, en effet, résonne encore de nos jours avec la même force : « Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle » (Jn 6,27). L'interrogation posée par tous ceux qui l'écoutaient est la même aussi pour nous aujourd'hui : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn 6,28). Nous connaissons la réponse de Jésus : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qui l'a envoyé » (Jn  6,29). Croire en Jésus Christ est donc le chemin pour pouvoir atteindre de façon définitive le salut.


            4. A la lumière de tout ceci j'ai décidé de promulguer une Année de la foi. Elle commencera le 11 octobre 2012, lors du cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II, et se terminera en la solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi de l'univers, le 24 novembre 2013Le 11 octobre 2012, aura lieu aussi le vingtième anniversaire de la publication du Catéchisme de l'Église catholique, texte promulgué par mon Prédécesseur, le Bienheureux Pape Jean-Paul II, dans le but d'exposer à tous les fidèles la force et la beauté de la foi. 

Sa Sainteté le Pape Paul VI, 
dans l'aula conciliaire
(...) Mon vénéré Prédécesseur, le Serviteur de Dieu Paul VI en avait décidée une semblable en 1967, pour faire mémoire du martyre des Apôtres Pierre et Paul à l'occasion du dix-neuvième centenaire de leur témoignage suprême. Il la pensa comme un moment solennel pour que dans toute l'Église il y eut « une profession authentique et sincère de la même foi » ; en outre, il voulut que celle-ci soit confirmée de manière « individuelle et collective, libre et consciente, intérieure et extérieure, humble et franche ». Il pensait que de cette façon l'Église tout entière pourrait reprendre « une conscience plus nette de sa foi, pour la raviver, la purifier, la confirmer et la proclamer »

Les grands bouleversements qui se produiront en cette Année, ont rendu encore plus évidente la nécessité d'une telle célébration. Elle s'est conclue par la Profession de foi du Peuple de Dieu, pour attester combien les contenus essentiels qui depuis des siècles constituent le patrimoine de tous les croyants ont besoin d'être confirmés, compris et approfondis de manière toujours nouvelle afin de donner un témoignage cohérent dans des conditions historiques différentes du passé.


            5. Pour certains aspects, mon Vénéré Prédécesseur a vu cette Année comme une « conséquence et une exigence de l'après-Concile », bien conscient des graves difficultés du temps, surtout en ce qui concerne la profession de la vraie foi et sa juste interprétation. J'ai considéré que faire commencer l'Année de la foi en coïncidence avec le cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II peut être une occasion propice pour comprendre que les textes laissés en héritage par les Pères conciliaires, selon les paroles du bienheureux Jean Paul II, « ne perdent rien de leur valeur ni de leur éclat ». 
Messe papale célébrée par le bienheureux
Jean XXIII, Basilique vaticane Saint-Pierre de Rome

Il est nécessaire qu'ils soient lus de manière appropriée, qu'ils soient connus et assimilés, comme des textes qualifiés et normatifs du Magistère, à l'intérieur de la Tradition de l'Église... Je sens plus que jamais le devoir d'indiquer le Concile comme la grande grâce dont l'Église a bénéficié au vingtième siècle : il nous offre une boussole fiable pour nous orienter sur le chemin du siècle qui commence. Moi aussi j'entends redire avec force tout ce que j'ai eu à dire à propos du Concile quelques mois après mon élection comme Successeur de Pierre : « Si nous le lisons et le recevons guidés par une juste herméneutique, il peut être et devenir toujours davantage une grande force pour le renouveau, toujours nécessaire, de l'Église ».


            6. Le renouveau de l'Église passe aussi à travers le témoignage offert par la vie des croyants : par leur existence elle-même dans le monde les chrétiens sont en effet appelés à faire resplendir la Parole de vérité que le Seigneur Jésus nous a laissée

(...) Dans cette perspective, l'Année de la foi est une invitation à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde

Dans le mystère de sa mort et de sa résurrection, Dieu a révélé en plénitude l'Amour qui sauve et qui appelle les hommes à convertir leur vie par la rémission des péchés (cf. Ac 5, 31). Pour l'Apôtre Paul, cet Amour introduit l'homme à une vie nouvelle : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » (Rm 6, 4). 

Grâce à la foi, cette vie nouvelle modèle toute l'existence humaine sur la nouveauté radicale de la résurrection. Dans la mesure de sa libre disponibilité, les pensées et les sentiments, la mentalité et le comportement de l'homme sont lentement purifiés et transformés, sur un chemin jamais complètement terminé en cette vie. La « foi opérant par la charité » (Ga 5, 6) devient un nouveau critère d'intelligence et d'action qui change toute la vie de l'homme (cf. Rm 12,2 ; Col 3,9-10 ; Ep 4,20-29 ; 2 Co 5,17).


Lazzaro Baldi, Saint Pie V à la vision de la victoire de Lépante.
La Croix et l'humble Rosaire ont vaincu  le mal.

En ce mois du Rosaire, prions la Vierge Marie, notre Reine, pour :

-le succès de cette année de la Foi ;

-la défense de la vie et de la famille.

-l'Eglise et la réconciliation des Chrétiens entre eux ;


Si Dieu à donné la victoire de Lépante, que ne fera-t-Il pas 

pour nous aujourd'hui  si nous le prions avec foi ?



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