mardi 24 janvier 2012

Saint François de Sales, Evêque et Docteur de l'Eglise

Aimons les Saints de nos Diocèses et de notre pays !

Saint François de Sales, 1567-1622, Evêque de Genève où il ne put jamais se rendre par faute des Protestants qui lui interdisaient d'entrer dans son propre Diocèse. Il fut proclamé Docteur de l'Eglise avec le titre particulier de "Docteur de l'Amour". 
Nous célébrons cette année le 390e anniversaire de sa naissance au CielPrions-le de nous inspirer le véritable amour de Dieu qui nous prépare, jour après jour, à la rencontre qui ne finira pas dans le Ciel avec ce Dieu - Amour qui nous a créé et racheté. 

Tableau représentant saint François, Cathédrale du Puy

Vénérable Henri Marie Boudon, « L’amour de Dieu seul ou Vie de la Sœur Marie Angélique de la Providence », 3e partie, Chp. 1er, Son estime er son amour pour Dieu seul
           
             La connaissance et l’amour de Dieu en cette vie se causent réciproquement, dit saint François de Sales, car si la connaissance de Dieu en produit l’amour, l’amour en augmente la connaissance par de plus grandes et plus pénétrantes lumières qui sont données. Ainsi nous voyons des gens simples et sans étude, admirables dans la science des saints parce qu’ils aiment, beaucoup pendant que des personnes habiles et doctes sont bien éloignées de cette science parce qu’elles aiment peu.
           
« L’homme de Dieu en la personne du R.P. Jean-Joseph Seurin, de la Compagnie de Jésus », 1ère  partie, Chap. XI, De son esprit de mort aux biens surnaturels

            L’amour, dit saint François de Sales, sépare de tout, il dénue même l’âme des affections les plus aimables comme sont celles qu’elle avait aux consolations spirituelles, aux exercices de piété, à la perfection des vertus qui semblaient être la propre vie de l’âme dévote. Oui, Théotime, le même Seigneur qui nous fait désirer les vertus en notre commencement, c’est lui-même qui nous ôte les affections sensibles des vertus et de tous les exercices spirituels afin que, avec plus de tranquillité et de simplicité, nous n’affectionnions rien que le bon plaisir de sa divine majesté.

            Nous ne devons point affectionner la pratique des vertus ni les exercices de la dévotion, ni en revêtir notre cœur, sinon à mesure que nous savons que c’est le bon plaisir de Dieu. Nous devons paisiblement demeurer revêtus de notre abjection parmi nos faiblesses et nos imperfections jusqu’à ce que Dieu nous exalte à la pratique des excellentes actions. Il se faut dénuer des affections sensibles, petites et grandes, voir même de notre avancement à la perfection, et il faut souvent examiner notre cœur pour voir s’il est bien prêt à se dévêtir, comme fit Isaïe, de tous ses habits.



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